Actualité

MARINE

La fée Marine Carabosse

Sait s’emparer de toute trouille

Elle en ramasse deux puis trois

Et nous fait don de jonglerie

Voyez donc comme elle sait y faire

Et de quatre qu’elle envoie en l’air

Elle passe à cinq maintenant

Applaudissez donc braves gens

Encore une et ça fera six

Tout juste le compte de trouilles

Pour promettre de beaux carrosses

A de bien tristes Cendrillon

04 03 16

ONDES GRAVITATIONNELLES

Comme bulle aux courants d’air

Ou ballon au fond du ciel

Je jette à l'univers ce poème

Avec ces mots mis en bouteille

Pour qu’au-delà de tout

Jusqu’aux rivages infinis

Il aille faire savoir

La prière de ceux que j’aime.

12 02 16

xxx

DJIHAD

Ils ont la haine au ventre et la mort pour étoile

Ces  gosses de chez-nous  que nos publicités

En refrains ou versets n’ont jamais fait rêver

D’avenirs grand ouverts et de fraternité.

En leur donnant pour dieux  de la thune et du cul,

Une bouffe au Mac Do ou des pompes de marque

Leur aurait-on  montré beaucoup plus de respect

Que les beaux prometteurs de vierges à gogo ?

En les voulant parqués en cités alignées

Leur a-t-on signifié combien on les aimait

Pour qu’ils puissent s’aimer eux aussi en retour

Plutôt que de songer à tout faire exploser ?

Ils n’ont rien pardonné ni demandé pardon

A nous d’être assez grands dans nos condamnations

Pour toujours rappeler qu’ils restent nos enfants

Et que pour eux aussi nous porterons le deuil

  15 01 16

xxx

13 NOVEMBRE

Nos yeux sont embués, notre souffle se cherche ;

Dans nos poings qui se serrent, nous retenons nos larmes.

A qui tendre la main, vers ou marcher ensemble ?

 Celui qui mange hallal ou se voue au casher,

Celui qui ne prie pas ou qui prie autrement

A-t-il un autre nom que celui d'être humain ?

N'est-ce point blasphémer que tuer l'innocent en invoquant Allah ?

Synagogue ou mosquée, loge, temple ou église,

le nom importe peu, s'il y souffle l'esprit,

et qu'on y peut clamer : Français, nous sommes libres,

nous sommes égaux et frères.

C'est là notre grandeur et notre savoir-vivre

Dans le ciel de nos villes, le temps est revenu du vol lourd des corbeaux.

C'est de nouveau celui des larmes et des armes.

Enfants de la patrie, depuis de nombreux siècles ou d'hier seulement, serrons nos rangs, debout, et forts d'être un seul peuple

Il nous faudra apprendre à être impitoyable, à frapper en riposte sans cultiver la haine, et, sans les épargner, à voir dans les tueurs, les victimes de fous.

Car c'est à ce seul prix que la paix reviendra et qu'il nous restera des fleurs à cueillir pour les offrir aux morts et les tendre aux vivants.

  15 11 2015

XXX

Quoi de plus nu qu’une allumette ?

Mais il suffit de la craquer

Pour embraser tout un pays

L’humble immolé de Tunisie

S’est sublimé pour tout un peuple

La liberté parle l’arabe…

29 12 11